Réussite et bien-être à l'UOF : un équilibre nécessaire

Entre les cours, les échéances et les obligations personnelles, la vie académique peut parfois ressembler à une course sans fin. Les performances qui en ressortent nécessitent souvent plus d’énergie mentale qu’il n’y paraît. Pour les nouvelles étudiantes et les nouveaux étudiants, la différence se fait ressentir tôt ou tard. Une expérience dont je n’ai pas été exempté. La différence entre la vie au secondaire et la vie universitaire est frappante. Le stress devient rapidement un poids qui fragilise la concentration, la confiance en soi sans oublier la performance académique et les relations avec les autres. L’envie de sortir ou de se consacrer aux loisirs disparaît, parce qu’on est trop pris par les travaux. L’irritabilité augmente parce qu’on en vient à manquer de sommeil. On n’a plus le temps de souffler. Tout peut basculer en une fraction de seconde. Sans personne vers qui se tourner ou sans être équipés de bons outils, cela pourrait affecter sérieusement la santé mentale et l’équilibre physique. 

Les initiatives axées sur le bien-être sont essentielles parce qu’elles rappellent que derrière chaque étudiante et étudiant il y a une personne avec des besoins, des émotions et un équilibre à préserver et c’est justement dans cette optique que l’UOF, à travers le Centre de l’expérience étudiante a pris l’initiative d’offrir de manière continuelle ce genre d’activité de bien-être aux étudiantes et étudiants.

Mon expérience à la première session de bien-être organisée par l'UOF et l'OHA Wellness a été des plus intéressantes. OHA Wellness est un studio de bien-être à Toronto (situé dans Liberty Village) qui offre des activités comme le yoga, le pilates, la méditation, etc., pour promouvoir l’équilibre physique, mental et émotionnel.

Les instructrices étaient très amicales et accueillantes. Il était très facile et agréable d’échanger avec elles. L’ambiance était vraiment centrée sur l’apprentissage et sur la manière de ressentir notre corps. L’expérience était définitivement nécessaire, car mes muscles abdominaux s’en souvenaient encore trois jours plus tard. Avec la participation des autres étudiantes, je me sentais moins seule. Cela rappelait qu’un peu d’exercice suffisait à sortir l’esprit de cette routine de stress, et c’était encore mieux de le vivre en groupe. Une prochaine session aura lieu le 20 octobre, et j’espère qu’il y’en aura beaucoup d’autres!

Prendre soin de la santé mentale en milieu académique est une nécessité, bien que cela ne soit pas sans difficulté. Cela est particulièrement vrai avec le temps limité que l’on peut consacrer aux activités personnelles, professionnelles et éducatives. L’impression d’être débordé ne nous quitte presque jamais. Les solutions sont nombreuses mais très rarement connues ou considérées. Toutefois, plus nous attirons l’attention sur ces difficultés et participons activement à les faire connaître, plus nous contribuons à bâtir une culture où la réussite et le bien-être ne font qu’un.