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Un rêve devenu réalité : la toute première collation des grades de l’Université de l’Ontario français

Le jeudi 12 juin 2025 restera gravé dans l’histoire de l’Université de l’Ontario français (UOF). Pour la première fois depuis sa création en 2018, l’Université torontoise a célébré la collation des grades de sa toute première cohorte diplômée. Ce moment hautement symbolique marque une étape déterminante pour l’établissement, mais également pour l’avenir de la francophonie en Ontario.

Une première cohorte aux parcours diversifiés

Au total, 63 finissantes et finissants ont reçu leur diplôme lors de cette première collation des grades. Cette première vague de diplômées et diplômés provient des quatre programmes de baccalauréats en Cultures numériques, en Environnements urbains, en Économie et innovation sociale, en Pluralité humaine ainsi que du baccalauréat en éducation. 

Cette cohorte pionnière s’illustre par sa résilience, son engagement et sa capacité à tracer la voie pour les générations futures. Elle représente une première réponse concrète à la demande de main-d'œuvre qualifiée et francophone dans plusieurs secteurs clés de l'économie ontarienne.

Une cérémonie solennelle et mémorable

La cérémonie s’est tenue au Jane Mallet Theater, dans une ambiance empreinte de solennité, d’émotion et de fierté. Les familles et les proches des finissantes et des finissants, ainsi que les membres de la communauté universitaire ont assisté à cette célébration historique, marquée par des moments significatifs et symboliques. 

Le déroulement de la cérémonie s’est inscrit dans le respect du protocole universitaire et des valeurs de l’UOF. L’entrée du cortège étudiant, suivie par celui des dignitaires, les différentes interventions officielles, ainsi que la montée sur scène des diplômées et diplômés pour la remise officielle de leur diplôme ont offert un moment à la fois solennel et profondément humain. 

Le discours du commencement prononcé par l’honorable Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones de l’Ontario marquait un temps fort tout aussi chargé d’émotions. La ministre a d’abord rappelé le contexte de création de l’UOF dont elle fut actrice de première ligne aux côtés de Dyane Adam avant de s’adresser particulièrement aux finissantes et finissants. « Je n’ai pas de recette particulière à vous partager », a-t-elle dit pour les encourager à oser croire en leur potentiel afin de réaliser leurs rêves parce qu’elles et ils sont désormais bien outillés pour conquérir le monde. 


Une tradition appelée à grandir

Entre éclats de joie, embrassades et photos souvenirs, c’est dans une ambiance chaleureuse que les portes du Jane Mallet se sont fermées le 12 juin dernier. Mais au-delà de l’émotion du moment, cette première remise de diplômes inaugure une tradition appelée à s’ancrer durablement dans le parcours de l’UOF. Faire partie de ce tout premier épisode d’une longue série de collations des gardes restera un moment que je chérirai toujours, car c’était être témoin privilégié d’un moment historique où la fierté collective rencontrait l’accomplissement individuel. 

En célébrant cette première cohorte diplômée, l’Université de l’Ontario français n’est donc plus un rêve mais elle devient bel et bien une réalité qui représente une avancée majeure pour l’éducation francophone en Ontario. D’ailleurs, le recteur de l’Université, Normand Labrie et le Chancelier Paul Rouleau, n’ont pas manqué de saluer le chemin parcouru depuis l’ouverture de l’établissement tout en insistant sur le rôle central de l’UOF dans la construction d’un avenir francophone inclusif et durable en Ontario.