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Ma thèse en 180 secondes : Les étudiantes et étudiants de l’Université de l’Ontario français relèvent le défi

Fabrice Manga Nana qui remporte la 3e place (au centre) accompagné des participantes et participantes du concours. 

 

Présenter trois à cinq années de recherche en seulement 180 secondes, c’est le pari ambitieux du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180). Cette année, l’Université de l’Ontario français (UOF) a été fièrement représentée par quatre étudiantes et étudiants qui ont su captiver le public avec des sujets d’actualité allant de l’intelligence artificielle à l’écologie. 

Conçu pour rendre la recherche académique plus accessible, le concours MT180 est un exercice de vulgarisation scientifique qui pousse à synthétiser des sujets de recherche en un discours clair et captivant. Le principe est simple, mais exigeant : chaque participante et participant dispose de trois minutes et d’une seule diapositive pour expliquer son sujet à son auditoire. 

Retour sur une compétition où éloquence et clarté sont les maîtres-mots.


Fabrice Manga Nana se démarque au concours de l’Acfas Toronto Centre Sud-Ouest

Parmi les finalistes, Fabrice Manga Nana a brillé en décrochant la troisième place dans la catégorie Baccalauréat du concours. Étudiant en Cultures numériques Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, il a exploré le potentiel des nouvelles technologies avec son projet sur l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle, et comment elles pourraient révolutionner l’attractivité des universités francophones en Ontario.

Avec le sourire, il revient sur son parcours : « En 2024, j’avais assisté à une édition du concours, juste par curiosité. Je m’étais dit : la prochaine fois, je tente ma chance. Alors, quand nos professeurs nous ont transmis l’information cette année, je n’ai pas hésité. C’était une très belle expérience! D’ailleurs, ma participation à la finale interne du concours Délie ta langue, en février dernier à l’Université de l’Ontario français, m’avait déjà bien préparé. »

Fabrice souligne l’importance du soutien qu’il a reçu. Il remercie Sarah Choukah, professeure adjointe aux pôles des Cultures numériques à l’UOF, pour ses conseils dans la rédaction de son texte, et Vital Kasongo, son collègue, qui l’a épaulé dans ses répétitions.

Son message aux autres étudiantes et étudiants est sans détour :
« Lancez-vous! Sortez de votre zone de confort. Ces concours, c’est bien plus qu’une performance : c’est l’occasion de rencontrer du monde, d’apprendre autrement et de voir les choses sous un nouvel angle. »


Des sujets variés et percutants

Cette année, trois autres étudiants de l’UOF ont relevé le défi en mettant en lumière des thématiques variées :

• Vital Kasongo, étudiant en Environnements urbains Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, s’est attaqué à la délicate question de l’équilibre entre besoins écologiques et sociaux dans le parc Bluffer, un enjeu crucial pour la préservation des espaces naturels en milieu urbain.

• Nathalie Kuesso Nimpa, étudiante en Cultures numériques Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, a captivé l’auditoire avec sa présentation sur la lutte contre la désinformation à l’ère de l’intelligence artificielle, en proposant la conception d’une plateforme numérique capable de détecter les contenus générés par l’IA.

• Aristote Mampuya, étudiant en Économie et innovation sociale Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, a mis en lumière un sujet souvent sous-estimé : la littératie financière des étudiants internationaux dans les établissements postsecondaires francophones de Toronto, un facteur clé de leur réussite académique et professionnelle.

 

Un tremplin pour la science en français

En permettant aux participantes et aux participants de s’exprimer en français sur des sujets scientifiques, MT180 contribue aussi à la valorisation du français dans le monde de la recherche. Un enjeu particulièrement important dans un contexte canadien où le bilinguisme et la francophonie sont au cœur des débats éducatifs et culturels. La présence de l’UOF à ce concours illustre concrètement son implication dans le développement de la recherche et de l’innovation. La diversité des sujets de thèse et la motivation des étudiantes et étudiants témoignent du rôle croissant de l’Université dans le paysage académique.